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Je travaille

Tu as un job à temps partiel ? Sais-tu que ton temps de travail aura un impact sur tes allocations familiales,  et ta mutuelle ? Connais-tu les conséquences du temps partiel sur les congés payés ou le droit au chômage ? On t’explique tout ci-dessous !

Ai-je encore droit aux allocations familiales ?

Attention, ces règles sont valables uniquement pour la Wallonie  francophone !

Ce n’est pas parce que tu as commencé à travailler que tu perds automatiquement ton droit aux allocations familiales. En effet, il est possible que tu continues à les percevoir, à certaines conditions. Mais cela dépend de ta date de naissance…

Je suis né avant le 1er janvier 2001…

Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi, après la fin ou l’arrêt de tes études, tu as commencé ton stage d’insertion. Pendant cette période, tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales, même si tu travailles, mais à deux conditions : tu dois avoir moins de 25 ans et gagner moins de 759,28€ (brut) par mois. Si tu dépasses ce montant, veille à prévenir ta caisse d’allocations familiales pour éviter de devoir rembourser les sommes perçues indûment !

Je suis né après le 1er janvier 2001…

Tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales, même si tu travailles, mais à deux conditions : tu dois avoir moins de 21 ans et travailler moins de 240 heures par trimestre. Si tu dépasses ce quota, veille à prévenir ta caisse d’allocations familiales pour éviter de devoir rembourser les sommes perçues indûment !

Attention ! A partir de 21 ans, tu devras en plus prouver que tu es bien en stage d’insertion. Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi, après la fin ou l’arrêt de tes études, tu as commencé ton stage d’insertion. Pendant cette période, tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales tant que tu ne travailles pas plus de 240h/trimestre et que tu as moins de 25 ans.

Et si je suis indépendant ?

Tu continues à bénéficier des allocations familiales tant que tu ne payes pas de cotisations sociales. À partir du moment où tu commences à payer des cotisations sociales dans le cadre de ton activité, tu risques de ne plus percevoir tes allocations. Consulte les règles qui s’appliquent à ta situation sur la page Premier job indépendant.

Et si je travaille en intérim ?

Les mêmes règles s’appliquent à toi pour les allocations familiales. Mais ces n’est pas forcément le cas pour tes autres droits sociaux… Consulte la page Premier job en interim pour découvrir toutes les règles spécifiques à ta situation !

Dois-je prendre une mutuelle à mon nom ?

Oui ! À partir du moment où tu travailles, tu as un revenu qui ne te permet plus de rester sur la mutuelle de tes parents. Tu dois donc t’inscrire à ta propre mutuelle comme « titulaire ».

Bon à savoir ! Sais-tu qu’il existe plusieurs mutuelles et qu’elles offrent des avantages différents ? Tu souhaites bénéficier d’une intervention dans tes frais d’inscription à un club sportif ou pour l’achat de nouvelles lunettes ? Tu es prêt à payer un peu plus cher pour avoir un max d’avantages ou, au contraire, tu désires payer la plus petite cotisation possible ? On t’explique tout ici !

Mais attention ! Il est important de t’affilier le plus vite possible à une mutuelle ! Avant de pouvoir bénéficier de ces indemnités, tu dois d’abord accomplir un stage. Plus vite tu seras affilié et plus vite tu pourras bénéficier de ces indemnités en cas de besoin…

Bon à savoir ! En tant que travailleur, tu as droit au salaire garanti.  Si tu es toujours malade après cette période de salaire garanti, c’est la mutuelle qui prendra le relais en te versant une indemnité d’incapacité de travail.

La durée de cette période de salaire garanti n’est pas la même pour tout le monde… Pour les ouvriers, le salaire est versé pendant les 7 premiers jours de maladie, à condition qu’ils travaillent depuis au moins 1 mois pour l’employeur. Ensuite, du 8e au 30e jour, les ouvriers ne reçoivent plus qu’un certain pourcentage de leur salaire. Les mêmes règles s’appliquent aux employés qui ont un contrat de travail inférieur à 3 mois. Par contre, les employés qui ont un contrat de plus de 3 mois ont droit à 30 jours de salaire garanti, même s’ils travaillent depuis moins d’1 mois pour leur employeur.

Qu’en est-il de mon stage d’insertion ?

Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi suite à la fin ou l’arrêt des études, tu as commencé ton stage d’insertion

Quand tu travailles, ton stage d’insertion continue à s’écouler normalement. Si ton contrat de travail prend fin, soit tu continueras ton stage d’insertion s’il n’est pas terminé soit tu pourras demander des allocations d’insertion. Si tu veux en savoir plus, consulte la page Fin de contrat de travail.

Aurai-je droit à des vacances ?

Les travailleurs salariés ont droit à des vacances annuelles, qu’on appelle aussi « congés payés ». Ce sont donc des jours de repos pendant lesquels le travailleur perçoit son salaire comme s’il était au boulot. Pas mal, non ? Généralement, ces congés sont au nombre de 20 par an, pour un emploi à temps-plein. Si tu bosses 6 jours par semaine ou que tu fais des week-ends, il se peut que tu aies droit à un peu de jours de congés… Mais en principe, les travailleurs ont 4 semaines de vacances annuelles.

Attention ! Comme tu travailles à temps partiel, tu as évidemment droit à moins de jours de congés qu’un travailleur à temps-plein. Par exemple, si tu es à mi-temps, tu auras droit à 10 jours de congés payés.

Malheureusement, si c’est ton premier job, tu n’y auras pas droit tout de suite… En effet, les congés payés sont octroyés sur base du travail presté l’année précédente. En bref, pour avoir des congés en 2023, tu dois avoir travaillé en 2022. Si c’est ton cas, tu pourras certainement avoir quelques jours de vacances mais pas plus. Si tu as vraiment besoin de souffler, il existe d’autres types de vacances pour compenser les congés payés auxquels tu n’as pas encore droit… On t’explique tout !

Les vacances européennes

Si tu n’as pas droit à tous tes congés payés, pas de panique ! Il existe encore une possibilité pour prendre quelques jours de repos bien mérités : les vacances européennes. Et la bonne nouvelle, c’est que tu peux les prendre dès ta première année de travail !

Le nombre de jours de vacances européennes dépend du nombre de jours de congés payés auxquels tu as droit et de ton temps de travail. Ton employeur pourra t’informer sur le nombre de jours que tu peux avoir.

Attention ! Sache qu’en prenant des vacances européennes, tu seras payé comme si tu travaillais. Mais tu te doutes bien qu’il ne s’agit pas d’un cadeau que l’on te fait… et argent sera ensuite déduit de ton pécule de vacances de l’année suivante.  Si tu prends des vacances européennes, c’est donc toi qui les finances avec ton pécule de vacances de l’année prochaine.

Pour avoir droit aux vacances européennes, tu dois tout d’abord travaillé au moins trois mois pendant l’année civile au cours de laquelle tu souhaites prendre tes congés. Tu dois également avoir épuisé les congés payés auxquels tu as droit et remplir l’une des conditions suivantes :

  • tu commences à travailler comme salarié (employé ou ouvrier) ;
  • tu travailles pour la première fois en Belgique comme salarié ;
  • tu deviens salarié alors qu’avant tu étais indépendant ;
  • tu commences à travailler dans le secteur privé alors qu’avant tu travaillais dans le secteur public ;
  • tu recommences à travailler après une période d’interruption (chômage, maladie, interruption de carrière ou congé sans solde) ;
  • tu travailles à temps partiel mais cette année, tu as augmenté ton temps de travail d’au moins 20% par rapport à l’an dernier ;
  • tu reprends le travail après un congé parental à temps partiel.

Tu entres dans les conditions et souhaites profiter des vacances européennes ? Sache que ces vacances sont un droit et que ton employeur ne peut donc pas refuser de te les donner. Si tu es employé, tu peux directement faire la demande à ton employeur. Si tu es ouvrier, tu dois introduire ta demande à l’Office National des Vacances Annuelles (ONVA) au moyen d’un formulaire que tu trouveras sur leur site.

Ai-je d’autres droits en tant que travailleur à temps partiel ?

Oui ! En entrant dans la vie active, tu ouvres de nouveaux droits sociaux grâce aux cotisations sociales qui sont prélevées sur ton salaire et les cotisations patronales que paie ton patron. Ces cotisations alimentent une réserve d’argent qui est ensuite redistribué aux personnes qui ne savent plus travailler, en raison de leur âge ou de leur santé, ou qui ont perdu leur emploi.

Ainsi, tu commences à cotiser pour ta future pension. Le jour où tu prendras ta retraite, tu percevras donc un revenu pour remplacer le salaire que tu ne gagneras plus. Le montant de ta pension correspondra à un pourcentage du salaire moyen que tu auras gagné durant toute ta carrière.

Mais bon, la pension est très loin de tes préoccupations actuelles ! Concentrons-nous sur un autre droit que tu ouvres en travaillant : les allocations de chômage. Si tu perds ton emploi, tu pourras en effet en bénéficier mais à certaines conditions. Mais sache que travailler à temps partiel peut avoir un impact sur ton droit aux allocations de chômage !

Ai-je droit aux allocations de chômage ?

Les allocations de chômage te sont versées lorsque tu es sans emploi et que tu remplis une série de conditions :

  • Tu te retrouves sans emploi pour une raison indépendante de ta volonté.
  • Tu ne perçois plus aucun revenu lié à ton dernier travail.
  • Tu es disponible sur le marché de l’emploi et tu es disposé à accepter tout travail convenable
  • Tu dois prouver un certain nombre de jours de travail au cours d’une période de référence.

Attention ! Puisque tu travailles à temps partiel, c’est un peu plus compliqué que ça dans ta situation… Il faut réaliser un calcul particulier qui, on te l’accorde, n’est pas des plus simples ! Pour calculer le nombre de jours de travail à temps partiel, il faut d’abord multiplier par 6 le nombre d’heures de travail effectuées. Ensuite, il faut diviser le résultat par le nombre d’heures que tu devrais prester chaque semaine si tu étais à temps-plein.

Les journées de travail prises en considération sont les jours où tu as exercé une activité pour laquelle tu as perçu un salaire suffisant et payé des cotisations de sécurité sociale. Les jours prestés en tant qu’indépendant ne sont donc pas pris en compte. De plus, certaines journées sont assimilées à des jours de travail et donc prises en compte dans la période de référence. Il s’agit des jours :

  • où tu étais en incapacité de travail ou en accident de travail
  • de vacances et les jours de repos compensatoires
  • d’absence non rémunérés, à raison de 10 journées maximum par année civile

Attention ! Puisque tu travailles à temps partiel, il est possible que tu perçoives des allocations de chômage réduites si tu perds ton emploi ! On t’explique tout dans le point suivant !

Et si je n’ai pas encore droit au chômage ?

Tu as peut-être droit aux allocations d’insertion. Consulte la page Chercheur d’emploi pour en savoir plus !

Puisque je travaille à temps partiel, ai-je droit un complément de chômage ?

Travailler à temps partiel est peut-être un choix personnel mais il est possible que tu aies accepté un emploi à temps partiel alors que tu souhaitais travailler à temps plein. Dans ce cas, tu te demandes certainement si tu as droit à un complément de chômage afin de compléter ce salaire partiel que tu perçois. Et bien sache que c’est possible mais à certaines conditions…

L’ONEM considère qu’il existe 3 types de travailleurs à temps partiel :

  • Celui qui est assimilé à un travailleur à temps plein en raison du montant de son salaire
  • Celui qui est considéré comme travailleur à temps partiel involontaire car il est disposé à augmenter son temps de travail
  • Celui qui est considéré comme travailleur à temps partiel volontaire parce qu’il a choisi de ne pas travailler plus

Selon le type de travailleur à temps partiel, les droits ne sont évidemment pas les mêmes…

Tu es…
Assimilé à un travailleur à temps plein
Travailleur à temps partiel involontaire
Travailleur à temps partiel volontaire
Pourquoi ?
Tu gagnes au moins 1.954,99€ brut/mois, peu importe le nombre d’heures prestées
Tu travailles au moins à tiers-temps et tu ne l’as pas choisi. Tu cherches un emploi à temps plein et tu es disposé à augmenter ton temps de travail.
Travailler à temps partiel est ton choix et tu ne souhaites pas augmenter ton temps de travail.
Droit au complément de chômage ?
NON
Tu peux avoir droit au complément de chômage à certaines conditions :
  • Tu gagnes maximum 1.954,99€brut/mois
  • Tu travailles maximum à 4/5ème
  • Tu restes inscrit comme demandeur d’emploi à temps plein et tu es disponible sur le marché de l’emploi
  • Tu as introduit une demande pour obtenir ce statut de travailleur à temps partiel involontaire, afin de maintenir tes droits
NON
Droit au chômage ?
Tu n’as plus d’emploi ? Tu as alors droit aux allocations de chômage si tu t’es inscrit comme demandeur d’emploi et que tu remplis toutes les conditions énoncées plus haut.

Attention ! Si tu étais travailleur à temps partiel volontaire, le montant de ton allocation de chômage sera calculé sur base de ton dernier salaire. Tu percevras donc un montant inférieur à celui que tu aurais eu si tu avais travaillé à temps plein.

Tu viens de décrocher un job en intérim ? Félicitations ! Sais-tu que cette nouvelle étape de ta vie implique certains changements au niveau de tes allocations familiales et de ta mutuelle ? Connais-tu les nouveaux droits sociaux que te procure cette entrée dans la vie active ? On t’explique tout !

Ai-je encore droit aux allocations familiales ?

Attention, ces règles sont valables uniquement pour la Wallonie  francophone !

Ce n’est pas parce que tu as commencé à travailler que tu perds automatiquement ton droit aux allocations familiales. En effet, il est possible que tu continues à les percevoir, à certaines conditions. Mais cela dépend de ta date de naissance…

Clique sur la proposition qui te correspond pour en savoir plus.

Je suis né avant le 1er janvier 2001…

Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi, après la fin ou l’arrêt de tes études, tu as commencé ton stage d’insertion. Pendant cette période, tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales, même si tu travailles, mais à deux conditions : tu dois avoir moins de 25 ans et gagner moins de 759,28€ (brut) par mois. Si tu dépasses ce montant, veille à prévenir ta caisse d’allocations familiales pour éviter de devoir rembourser les sommes perçues indûment !

Je suis né après le 1er janvier 2001…

Tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales, même si tu travailles, mais à deux conditions : tu dois avoir moins de 21 ans et travailler moins de 240 heures par trimestre. Si tu dépasses ce quota, veille à prévenir ta caisse d’allocations familiales pour éviter de devoir rembourser les sommes perçues indûment !

Attention ! A partir de 21 ans, tu devras en plus prouver que tu es bien en stage d’insertion. Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi, après la fin ou l’arrêt de tes études, tu as commencé ton stage d’insertion. Pendant cette période, tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales tant que tu ne travailles pas plus de 240h/trimestre et que tu as moins de 25 ans.

Dois-je prendre une mutuelle à mon nom ?

Oui ! À partir du moment où tu travailles, tu as un revenu qui ne te permet plus de rester sur la mutuelle de tes parents. Tu dois donc t’inscrire à ta propre mutuelle comme « titulaire ».

Bon à savoir ! Sais-tu qu’il existe plusieurs mutuelles et qu’elles offrent des avantages différents ? Tu souhaites bénéficier d’un remboursement pour ton inscription à un club de sport ou d’une participation pour l’achat de nouvelles lunettes ? Tu es prêt à payer un peu plus cher pour avoir un max d’avantages ou, au contraire, tu désires payer la plus petite cotisation possible ? On t’explique tout ici !

Si, à la fin de ton intérim, tu n’as pas encore terminé ton stage d’insertion, tu peux soit rester inscrit comme titulaire soit retourner sur la mutuelle de tes parents. Mais cela implique de devoir t’affilier à nouveau comme titulaire lors de ton prochain job en intérim… Attention ! Quand ton stage d’insertion sera terminé, tu devras obligatoirement prendre une mutuelle à ton nom, même si tu ne travailles pas.

Mais attention ! Il est important de t’affilier le plus vite possible à une mutuelle ! Avant de pouvoir bénéficier de ces indemnités, tu dois d’abord accomplir un stage. Plus vite tu seras affilié et plus vite tu pourras bénéficier de ces indemnités en cas de besoin…

Bon à savoir ! En tant que travailleur, tu as droit au salaire garanti.  Si tu es toujours malade après cette période de salaire garanti, c’est la mutuelle qui prendra le relais en te versant une indemnité d’incapacité de travail.

La durée de cette période de salaire garanti n’est pas la même pour tout le monde… Pour les ouvriers, le salaire est versé pendant les 7 premiers jours de maladie, à condition qu’ils travaillent depuis au moins 1 mois pour l’employeur. Ensuite, du 8e au 30e jour, les ouvriers ne reçoivent plus qu’un certain pourcentage de leur salaire. Les mêmes règles s’appliquent aux employés qui ont un contrat de travail inférieur à 3 mois. Par contre, les employés qui ont un contrat de plus de 3 mois ont droit à 30 jours de salaire garanti, même s’ils travaillent depuis moins d’1 mois pour leur employeur.

Qu’en est-il de mon stage d’insertion ?

Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi suite à la fin ou l’arrêt des études, tu as commencé ton stage d’insertion

Quand tu travailles, ton stage d’insertion continue à s’écouler normalement. Si ton contrat de travail prend fin, soit tu continueras ton stage d’insertion s’il n’est pas terminé soit tu pourras demander des allocations d’insertion.

Ai-je droit à des vacances ?

Les travailleurs salariés ont droit à des vacances annuelles, qu’on appelle aussi « congés payés ». Ce sont donc des jours de repos pendant lesquels le travailleur perçoit son salaire comme s’il était au boulot. Pas mal, non ? Généralement, ces congés sont au nombre de 20 par an, pour un emploi à temps-plein. Si tu bosses 6 jours par semaine ou que tu fais des week-ends, il se peut que tu aies droit à un peu de jours de congés… Mais en principe, les travailleurs ont 4 semaines de vacances annuelles.

Malheureusement, si c’est ton premier job, tu n’y auras pas droit tout de suite… En effet, les congés payés sont octroyés sur base du travail presté l’année précédente. En bref, pour avoir des congés en 2023, tu dois avoir travaillé en 2022. De plus, le nombre de jours de congés auxquels tu as droit dépend du nombre de jours travaillés l’année précédente. Puisque tu bosses en intérim, il est possible que tu ne travailles pas assez de jours pour avoir 4 semaines de congés l’année suivante.

Mais pas de panique ! Si tu as vraiment besoin de souffler, il existe d’autres types de vacances pour compenser les congés payés auxquels tu n’as pas encore droit… On t’explique tout !

Les vacances jeunes

Les vacances jeunes te permettent de prendre jusqu’à 4 semaines de vacances l’année qui suit la fin de tes études.

Le nombre de jours de vacances jeunes dépend du nombre de jours de congés payés auxquels tu as droit.

Par exemple, si tu n’as droit qu’à 5 jours de congés, tu pourras prendre 15 jours de vacances jeunes pour compenser et ainsi avoir 4 semaines de repos.

Tu n’auras pas 100% de ton salaire pendant ces journées de repos, contrairement aux congés payés. Mais tu bénéficieras tout de même d’une allocation équivalente à 65% de ton salaire brut.

Comme tu t’en doutes, tu dois remplir des conditions pour pouvoir en profiter :

  • Tu ne peux pas avoir atteint l’âge de 25 ans au 31 décembre de l’année où tu as commencé à travailler. 
  • Tu dois avoir complètement terminé ou arrêté tes études, ta formation en apprentissage ou ta formation professionnelleau 31 décembre de l’année où tu as commencé à travailler. 
  • Tu dois avoir, avant le 31 décembre de l’année où tu as commencé à travailler, été lié par un ou plusieurs contrat(s) de travail pendant au moins un mois (2 contrats de 15 jours, c’est bon). Mais ça ne suffit pas ! Tu dois aussi compter 13 journées de travail ou journées assimilées (jours de maladie, de chômage temporaire…). Attention, un contrat de job étudiant n’est pas pris en compte !
  • Si tu as droit à quelques congés payés, tu dois d’abord les avoir épuisés avant de prendre des vacances jeunes.

Attention ! Tu dois absolument prendre ces congés pendant une période de travail. Tu ne peux donc pas les prendre entre deux intérims.

Tu entres dans les conditions et souhaites profiter des vacances jeunes ? Sache que ces vacances sont un droit et que ton employeur ne peut donc pas refuser de te les donner. Pour obtenir l’allocation pendant tes vacances jeunes, tu dois compléter un document avec ton employeur et le remettre soit à la CAPAC soit à ton syndicat. Tu peux télécharger ce formulaire ou obtenir une version papier auprès de la CAPAC, d’un syndicat ou d’un bureau de chômage de l’ONEM.

Les vacances européennes

Si tu n’as pas droit aux vacances jeunes, pas de panique ! Il existe encore une possibilité pour prendre quelques jours de repos bien mérités : les vacances européennes. Et la bonne nouvelle, c’est que tu peux les prendre dès ta première année de travail !

Le nombre de jours de vacances européennes dépend du nombre de jours de congés payés auxquels tu as droit.

Par exemple, si tu n’as droit qu’à 5 jours de congés, tu pourras prendre 15 jours de vacances européennes pour compenser et ainsi avoir 4 semaines de repos.

Attention ! Sache qu’en prenant des vacances européennes, tu seras payé comme si tu travaillais. Mais tu te doutes bien qu’il ne s’agit pas d’un cadeau que l’on te fait… Cet argent sera ensuite déduit de ton pécule de vacances de l’année suivante.  Si tu prends des vacances européennes, c’est donc toi qui les finances avec ton pécule de vacances de l’année prochaine.

Pour avoir droit aux vacances européennes, tu dois tout d’abord avoir travaillé au moins trois mois pendant l’année civile au cours de laquelle tu souhaites prendre tes congés. Tu dois également avoir épuisé les congés payés auxquels tu as droit et remplir l’une des conditions suivantes :

  • tu commences à travailler comme salarié (employé ou ouvrier) ;
  • tu travailles pour la première fois en Belgique comme salarié ;
  • tu deviens salarié alors qu’avant tu étais indépendant ;
  • tu commences à travailler dans le secteur privé alors qu’avant tu travaillais dans le secteur public ;
  • tu recommences à travailler après une période d’interruption (chômage, maladie, interruption de carrière ou congé sans solde) ;
  • tu travailles aujourd’hui à temps-plein mais tu n’as pas droit à tes 4 semaines de congés payés car tu travaillais à mi-temps l’année dernière ;
  • tu travailles à temps partiel mais cette année, tu as augmenté ton temps de travail d’au moins 20% par rapport à l’an dernier ;
  • tu reprends le travail après un congé parental à temps partiel.

Attention ! Tu dois absolument prendre ces congés pendant une période de travail. Tu ne peux donc pas les prendre entre deux intérims.

Tu entres dans les conditions et souhaites profiter des vacances européennes ? Sache que ces vacances sont un droit et que ton employeur ne peut donc pas refuser de te les donner. Si tu es employé, tu peux directement faire la demande à ton employeur. Si tu es ouvrier, tu dois introduire ta demande à l’Office National des Vacances Annuelles (ONVA) au moyen d’un formulaire que tu trouveras sur leur site.

Ai-je d’autres droits en tant que travailleur ?

Oui ! En entrant dans la vie active, tu ouvres de nouveaux droits sociaux grâce aux cotisations sociales qui sont prélevées sur ton salaire et les cotisations patronales que paie ton patron. Ces cotisations alimentent une réserve d’argent qui est ensuite redistribué aux personnes qui ne savent plus travailler, en raison de leur âge ou de leur santé, ou qui ont perdu leur emploi.

Ainsi, si tu perds ton emploi, tu pourras bénéficier d’allocations de chômage. Évidemment, il ne suffit pas de perdre son travail pour avoir droit au chômage, il faut aussi remplir plusieurs conditions. Si tu veux en savoir plus parce que ton contrat va se terminer, consulte la page Fin de contrat de travail.

Tu commences aussi à cotiser pour ta future pension. Le jour où tu prendras ta retraite, tu percevras donc un revenu pour remplacer le salaire que tu ne gagneras plus. Le montant de ta pension correspondra à un pourcentage du salaire moyen que tu auras gagné durant toute ta carrière. Actuellement, une carrière complète est de 45 années de travail et le montant de la pension correspond à 60 ou 75% (selon la situation familiale) du salaire moyen gagné pendant ces 45 ans.  Mais tu dois savoir que le montant de ta pension dépendra du nombre de jours que tu auras travaillé durant ta carrière ainsi que de ton salaire. En travaillant comme intérimaire, il est difficile d’avoir des augmentations de salaire puisque celles-ci sont généralement liées à l’ancienneté. Et cela aura forcément un impact sur le montant de ta pension, si tu choisis de rester intérimaire pendant plusieurs années…

Tu viens de décrocher ton premier job ? Félicitations ! Sais-tu que cette nouvelle étape de ta vie implique certains changements au niveau de tes allocations familiales et de ta mutuelle ? Connais-tu les nouveaux droits sociaux que te procure cette entrée dans la vie active ? On t’explique tout !

Ai-je encore droit aux allocations familiales ?

Attention, ces règles sont valables uniquement pour la Wallonie  francophone !

Ce n’est pas parce que tu as commencé à travailler que tu perds automatiquement ton droit aux allocations familiales. En effet, il est possible que tu continues à les percevoir, à certaines conditions. Mais cela dépend de ta date de naissance…

Clique sur la proposition qui te correspond pour en savoir plus.

Je suis né avant le 1er janvier 2001…

Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi, après la fin ou l’arrêt de tes études, tu as commencé ton stage d’insertion. Pendant cette période, tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales, même si tu travailles, mais à deux conditions : tu dois avoir moins de 25 ans et gagner moins de 759,28€ (brut) par mois. Si tu dépasses ce montant, veille à prévenir ta caisse d’allocations familiales pour éviter de devoir rembourser les sommes perçues indûment !

Je suis né après le 1er janvier 2001…

Tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales, même si tu travailles, mais à deux conditions : tu dois avoir moins de 21 ans et travailler moins de 240 heures par trimestre. Si tu dépasses ce quota, veille à prévenir ta caisse d’allocations familiales pour éviter de devoir rembourser les sommes perçues indûment !

Attention ! À partir de 21 ans, tu devras en plus prouver que tu es bien en stage d’insertion. Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi, après la fin ou l’arrêt de tes études, tu as commencé ton stage d’insertion. Pendant cette période, tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales tant que tu ne travailles pas plus de 240h/trimestre et que tu as moins de 25 ans.

Si tu travailles à temps partiel, consulte la page Premier job à temps partiel pour en savoir plus sur tes droits !

Et si je travaille en intérim ?

Les mêmes règles s’appliquent à toi pour les allocations familiales. Mais ces n’est pas forcément le cas pour tes autres droits sociaux… Consulte la page Premier job en interim pour découvrir toutes les règles spécifiques à ta situation !

Dois-je prendre une mutuelle à mon nom ?

Oui ! À partir du moment où tu travailles, tu as un revenu qui ne te permet plus de rester sur la mutuelle de tes parents. Tu dois donc t’inscrire à ta propre mutuelle comme « titulaire ».

Bon à savoir ! Sais-tu qu’il existe plusieurs mutuelles et qu’elles offrent des avantages différents ? Tu souhaites bénéficier d’une intervention dans tes frais d’inscription à un club sportif ou pour l’achat de nouvelles lunettes ? Tu es prêt à payer un peu plus cher pour avoir un max d’avantages ou, au contraire, tu désires payer la plus petite cotisation possible ? On t’explique tout ici !

Mais attention ! Il est important de t’affilier le plus vite possible à une mutuelle ! Avant de pouvoir bénéficier de ces indemnités, tu dois d’abord accomplir un stage. Plus vite tu seras affilié et plus vite tu pourras bénéficier de ces indemnités en cas de besoin…

Bon à savoir ! En tant que travailleur, tu as droit au salaire garanti.  Si tu es toujours malade après cette période de salaire garanti, c’est la mutuelle qui prendra le relais en te versant une indemnité d’incapacité de travail.

La durée de cette période de salaire garanti n’est pas la même pour tout le monde… Pour les ouvriers, le salaire est versé pendant les 7 premiers jours de maladie, à condition qu’ils travaillent depuis au moins 1 mois pour l’employeur. Ensuite, du 8e au 30e jour, les ouvriers ne reçoivent plus qu’un certain pourcentage de leur salaire. Les mêmes règles s’appliquent aux employés qui ont un contrat de travail inférieur à 3 mois. Par contre, les employés qui ont un contrat de plus de 3 mois ont droit à 30 jours de salaire garanti, même s’ils travaillent depuis moins d’1 mois pour leur employeur.

Qu’en est-il de mon stage d’insertion ?

Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi suite à la fin ou l’arrêt des études, tu as commencé ton stage d’insertion

Quand tu travailles, ton stage d’insertion continue à s’écouler normalement. Si ton contrat de travail prend fin, soit tu continueras ton stage d’insertion s’il n’est pas terminé soit tu pourras demander des allocations d’insertion. Si tu veux en savoir plus, consulte la page Fin de contrat de travail.

Ai-je droit à des vacances ?

Les travailleurs salariés ont droit à des vacances annuelles, qu’on appelle aussi « congés payés ». Ce sont donc des jours de repos pendant lesquels le travailleur perçoit son salaire comme s’il était au boulot. Pas mal, non ? Généralement, ces congés sont au nombre de 20 par an, pour un emploi à temps-plein. Si tu bosses 6 jours par semaine ou que tu fais des week-ends, il se peut que tu aies droit à un peu de jours de congés… Mais en principe, les travailleurs ont 4 semaines de vacances annuelles.

Malheureusement, si c’est ton premier job, tu n’y auras pas droit tout de suite… En effet, les congés payés sont octroyés sur base du travail presté l’année précédente. En bref, pour avoir des congés en 2023, tu dois avoir travaillé en 2022. Si c’est ton cas, tu pourras certainement avoir quelques jours de vacances mais tu n’auras pas droit à 4 semaines de congés.

Mais pas de panique ! Si tu as vraiment besoin de souffler, il existe d’autres types de vacances pour compenser les congés payés auxquels tu n’as pas encore droit… On t’explique tout !

Les vacances jeunes

Les vacances jeunes te permettent de prendre jusqu’à 4 semaines de vacances l’année qui suit la fin de tes études.

Le nombre de jours de vacances jeunes dépend du nombre de jours de congés payés auxquels tu as droit.

Par exemple, si tu n’as droit qu’à 5 jours de congés, tu pourras prendre 15 jours de vacances jeunes pour compenser et ainsi avoir 4 semaines de repos.

Tu n’auras pas 100% de ton salaire pendant ces journées de repos, contrairement aux congés payés. Mais tu bénéficieras tout de même d’une allocation équivalente à 65% de ton salaire brut.

Comme tu t’en doutes, tu dois remplir des conditions pour pouvoir en profiter :

  • Tu ne peux pas avoir atteint l’âge de 25 ans au 31 décembre de l’année où tu as commencé à travailler. 
  • Tu dois avoir complètement terminé ou arrêté tes études, ta formation en apprentissage ou ta formation professionnelleau 31 décembre de l’année où tu as commencé à travailler. 
  • Tu dois avoir, avant le 31 décembre de l’année où tu as commencé à travailler, été lié par un ou plusieurs contrat(s) de travail pendant au moins un mois (2 contrats de 15 jours, c’est bon). Mais ça ne suffit pas ! Tu dois aussi compter 13 journées de travail ou journées assimilées (jours de maladie, de chômage temporaire…). Attention, un contrat de job étudiant n’est pas pris en compte !
  • Si tu as droit à quelques congés payés, tu dois d’abord les avoir épuisés avant de prendre des vacances jeunes.

Tu entres dans les conditions et souhaites profiter des vacances jeunes ? Sache que ces vacances sont un droit et que ton employeur ne peut donc pas refuser de te les donner. Pour obtenir l’allocation pendant tes vacances jeunes, tu dois compléter un document avec ton employeur et le remettre soit à la CAPAC soit à ton syndicat. Tu peux télécharger ce formulaire ou obtenir une version papier auprès de la CAPAC, d’un syndicat ou d’un bureau de chômage de l’ONEM.

Les vacances européennes

Si tu n’as pas droit aux vacances jeunes, pas de panique ! Il existe encore une possibilité pour prendre quelques jours de repos bien mérités : les vacances européennes. Et la bonne nouvelle, c’est que tu peux les prendre dès ta première année de travail !

Le nombre de jours de vacances européennes dépend du nombre de jours de congés payés auxquels tu as droit.

Par exemple, si tu n’as droit qu’à 5 jours de congés, tu pourras prendre 15 jours de vacances européennes pour compenser et ainsi avoir 4 semaines de repos.

Attention ! Sache qu’en prenant des vacances européennes, tu seras payé comme si tu travaillais. Mais tu te doutes bien qu’il ne s’agit pas d’un cadeau que l’on te fait… Cet argent sera ensuite déduit de ton pécule de vacances de l’année suivante.  Si tu prends des vacances européennes, c’est donc toi qui les finances avec ton pécule de vacances de l’année prochaine.

Pour avoir droit aux vacances européennes, tu dois tout d’abord avoir travaillé au moins trois mois pendant l’année civile au cours de laquelle tu souhaites prendre tes congés. Tu dois également avoir épuisé les congés payés auxquels tu as droit et remplir l’une des conditions suivantes :

  • tu commences à travailler comme salarié (employé ou ouvrier) ;
  • tu travailles pour la première fois en Belgique comme salarié ;
  • tu deviens salarié alors qu’avant tu étais indépendant ;
  • tu commences à travailler dans le secteur privé alors qu’avant tu travaillais dans le secteur public ;
  • tu recommences à travailler après une période d’interruption (chômage, maladie, interruption de carrière ou congé sans solde) ;
  • tu travailles aujourd’hui à temps-plein mais tu n’as pas droit à tes 4 semaines de congés payés car tu travaillais à mi-temps l’année dernière ;
  • tu travailles à temps partiel mais cette année, tu as augmenté ton temps de travail d’au moins 20% par rapport à l’an dernier ;
  • tu reprends le travail après un congé parental à temps partiel.

Tu entres dans les conditions et souhaites profiter des vacances européennes ? Sache que ces vacances sont un droit et que ton employeur ne peut donc pas refuser de te les donner. Si tu es employé, tu peux directement faire la demande à ton employeur. Si tu es ouvrier, tu dois introduire ta demande à l’Office National des Vacances Annuelles (ONVA) au moyen d’un formulaire que tu trouveras sur leur site.

Ai-je d’autres droits en tant que travailleur ?

Oui ! En entrant dans la vie active, tu ouvres de nouveaux droits sociaux grâce aux cotisations sociales qui sont prélevées sur ton salaire et les cotisations patronales que paie ton patron. Ces cotisations alimentent une réserve d’argent qui est ensuite redistribué aux personnes qui ne savent plus travailler, en raison de leur âge ou de leur santé, ou qui ont perdu leur emploi.

Ainsi, si tu perds ton emploi, tu pourras bénéficier d’allocations de chômage. Évidemment, il ne suffit pas de perdre son travail pour avoir droit au chômage, il faut aussi remplir plusieurs conditions. Si tu veux en savoir plus parce que ton contrat va se terminer, consulte la page Fin de contrat de travail.

Tu commences aussi à cotiser pour ta future pension. Le jour où tu prendras ta retraite, tu percevras donc un revenu pour remplacer le salaire que tu ne gagneras plus. Le montant de ta pension correspondra à un pourcentage du salaire moyen que tu auras gagné durant toute ta carrière. Actuellement, une carrière complète est de 45 années de travail et le montant de la pension correspond à 60 ou 75% (selon la situation familiale) du salaire moyen gagné pendant ces 45 ans.  Évidemment, si tu as une carrière plus courte, le montant de ta pension sera plus faible.

Tu as décidé de lancer ta propre activité ? Félicitations ! Sais-tu que tu as peut-être encore droit à tes allocations familiales ? Connais-tu l’impact de ton nouveau statut d’indépendant sur la mutuelle, les allocations de chômage ou ta future pension ? On t’explique tout ici !

Bon à savoir ! Si tu en es encore au stade du projet et que tu veux des infos sur les démarches à effectuer pour devenir indépendant, tu trouveras toutes les réponses à tes questions dans notre brochure Entrer dans la vie active.

Ai-je encore droit aux allocations familiales ?

Attention, ces règles sont valables uniquement pour la Wallonie  francophone !

Ce n’est pas parce que tu as commencé à travailler que tu perds automatiquement ton droit aux allocations familiales. En effet, il est possible que tu continues à les percevoir, à certaines conditions. Mais cela dépend de ta date de naissance…

Je suis né avant le 1er janvier 2001…

Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi, après la fin ou l’arrêt de tes études, tu as commencé ton stage d’insertion. Pendant cette période, tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales, même si tu travailles, mais à deux conditions : tu dois avoir moins de 25 ans et gagner moins de 759,28€ (brut) par mois. Si tu dépasses ce montant, veille à prévenir ta caisse d’allocations familiales pour éviter de devoir rembourser les sommes perçues indûment !

Je suis né après le 1er janvier 2001…

Dès que tu lances une activité en tant qu’indépendant à titre principal, tu perds ton droit aux allocations familiales.

En revanche, si tu es indépendant à titre complémentaire, c’est-à-dire que tu travailles en parallèle sous un autre statut (employé, ouvrier ou fonctionnaire) au moins à mi-temps, tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales, même si tu travailles, mais à certaines conditions :

  • Si tu as moins de 21 ans, tu ne peux pas travailler plus de 240 heures par trimestre.
  • À partir de 21 ans, tu dois toujours travailler moins de 240h/trimestre mais tu dois en plus prouver que tu es bien en stage d’insertion. Tu perdras donc ton droit aux allocations familiales dès la fin de ton stage d’insertion ou à tes 25 ans.

Bon à savoir ! Si tu dépasses 240 heures de travail par trimestre, veille à prévenir ta caisse d’allocations familiales pour éviter de devoir rembourser les sommes perçues indûment !

Dois-je prendre une mutuelle à mon nom ?

Oui ! À partir du moment où tu travailles, tu as un revenu qui ne te permet plus de rester sur la mutuelle de tes parents. Tu dois donc t’inscrire à ta propre mutuelle comme « titulaire ».

En tant que titulaire, tu accèderas aux remboursements de tes soins de santé mais aussi à un revenu de remplacement si tu te retrouves dans l’incapacité de travailler (parce que tu es malade, blessé…) ou lors d’un congé de maternité/paternité. Sache néanmoins qu’un indépendant n’a accès à des indemnités d’incapacité que s’il est reconnu en incapacité pendant au moins 8 jours !

Mais attention ! Il est important de t’affilier le plus vite possible à une mutuelle ! Avant de pouvoir bénéficier de ces indemnités, tu dois d’abord accomplir un stage. Plus vite tu seras affilié et plus vite tu pourras bénéficier de ces indemnités en cas de besoin…

Bon à savoir ! Sais-tu qu’il existe plusieurs mutuelles et qu’elles offrent des avantages différents ? Tu souhaites bénéficier d’une intervention dans tes frais d’inscription à un club sportif ou pour l’achat de nouvelles lunettes ? Tu es prêt à payer un peu plus cher pour avoir un max d’avantages ou, au contraire, tu désires payer la plus petite cotisation possible ? On t’explique tout ici !

Qu’en est-il de mon stage d’insertion ?

Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi suite à la fin ou l’arrêt des études, stage d’insertion.

Quand tu travailles, ton stage d’insertion continue à s’écouler normalement!

Si finalement tu changes d’avis et que tu décides d’arrêter ton activité après quelques temps, soit tu continueras ton stage d’insertion s’il n’est pas terminé soit tu pourras demander des allocations d’insertion.

Si tu veux en savoir plus sur les règles à respecter pendant le stage d’insertion et connaitre les conditions pour bénéficier des allocations d’insertion, Tu trouveras toutes les réponses à tes questions ici.

Quels sont mes nouveaux droits en tant qu’indépendant ?

Dès que tu commences à travailler, tu obtiens des droits liés à ton nouveau statut de travailleur. Par exemple, comme on te l’a déjà expliqué, tu peux percevoir des indemnités d’incapacité si tu ne sais pas travailler en raison d’un problème de santé. Mais il y a bien d’autres droits sociaux qui te concernent, en tant que travailleur !

Attention ! Tes droits ne sont pas les mêmes si tu es indépendant à titre principal ou indépendant à titre complémentaire.

Si tu es indépendant à titre complémentaire, c’est assez simple. En travaillant au moins à mi-temps comme salarié, tu perçois un salaire brut duquel sont prélevées des cotisations sociales suffisantes pour estimer que tu participes au financement de la sécurité sociale. Tu bénéficies donc, en échange, des mêmes droits sociaux que les travailleurs salariés (congés payés, couverture en cas de maladie, pension, chômage…). Pour découvrir les droits sociaux qui te concernent, consulte la page Premier job salarié.

En revanche, si tu es indépendant à titre principal, c’est différent car tu es ton propre patron et tu te verses toi-même un salaire. Et pour toi, il n’y a pas un salaire brut et un salaire net, contrairement aux travailleurs salariés… Cela signifie que tu ne paies pas de cotisations sociales à travers ton salaire et que tu ne participes donc pas au financement de la sécurité sociale. Or, pour bénéficier des droits sociaux, il faut en échange payer des cotisations. C’est pourquoi tu dois t’affilier à une caisse d’assurance sociale, à laquelle tu vas verser les cotisations qui n’ont pas pu être prélevées sur ton salaire. Tu pourras ainsi avoir des droits sociaux au même titre que n’importe quel travailleur.

Mais attention ! Les cotisations payées par un indépendant à titre principal sont un peu moins élevées que celles prélevées sur le salaire des travailleurs salariés. Dès lors, puisqu’il contribue un peu moins à la sécurité sociale, l’indépendant à titre principal a des droits sociaux plus limités…  On fait le point pour toi !

Mes droits en cas de maladie ou d’incapacité

En t’affiliant à une mutuelle comme titulaire, tu bénéficies à la fois du remboursement de tes soins de santé et d’une indemnité d’incapacité de travail si tu ne sais pas travailler pendant au moins 8 jours. En bref, un certificat médical de 3 jours pour couvrir une gastro ne sera pas suffisant…

En revanche, contrairement à un travailleur salarié, tu n’as pas droit au salaire garanti. Si tu es malade et que tu ne travailles pas, tu n’as aucun salaire. Tu devras donc te contenter d’une indemnité d’incapacité versée par la mutuelle, à condition que tu sois reconnu comme incapable de travailler pendant au moins 8 jours.

Mes droits en matière de vacances

L’un des avantages à être ton propre patron, c’est que tu peux prendre congé quand tu veux et aussi longtemps que tu le souhaites ! Mais malheureusement, aucune de ces journées ne sera payée…

Mon droit aux allocations d’insertion et de chômage

Tu as certainement déjà entendu dire qu’un indépendant n’avait pas droit au chômage. Et bien ce n’est pas tout à fait vrai… Cela dépend de son passé professionnel et du moment où il arrête son activité. Clique sur la situation qui te correspond pour en savoir plus !

Bon à savoir ! Sais-tu que tu peux faire appel au droit passerelle, une sorte de chômage pour les indépendants ? Dans ce cas, tu peux recevoir une allocation, pendant 12 mois maximum, dont le montant varie entre 1.483,88 € et 1.854,26 € par mois, selon ta situation familiale. Il existe bien sûr un certain nombre de conditions pour y avoir droit. Pour introduire ta demande ou avoir plus d’informations, prend contact avec ta caisse d’assurance sociale.

Je suis en stage d’insertion

Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi suite à la fin ou l’arrêt des études, tu as commencé ton stage d’insertion

Pendant cette période, tu dois respecter une série d’obligations et faire tes preuves, pour démontrer que tu es bien disposé à travailler. Évidemment, lancer ta propre activité comme indépendant à titre principale est pris en compte dans ton stage d’insertion. Cela signifie qu’il continue à s’écouler normalement pendant que tu travailles.

Si finalement tu changes d’avis et que tu décides d’arrêter ton activité, tu continueras ton stage d’insertion et tu devras attendre qu’il soit terminé avant de pouvoir demander des allocations d’insertion. Mais attention ! Pour voir droit aux allocations d’insertion, il faut remplir des conditions et entreprendre certaines démarches. Si tu veux en savoir plus, consulte la page Chercheur d’emploi.

Bon à savoir ! Si tu n’as pas encore droit aux allocations familiales et que tu n’as aucun revenu, il existe d’autres solutions pour te venir en aide. Consulte la page Chercheur d’emploi en galère financière pour les découvrir !

Je ne suis pas en stage d’insertion

Les cotisations sociales payées par les indépendants à titre principal n’alimentent pas les caisses du chômage. C’est pourquoi un indépendant qui met fin à son activité n’a, en principe, pas droit aux allocations de chômage. Mais il existe deux exceptions :

  • Si tu as travaillé comme salarié avant de devenir indépendant, tu pourras bénéficier d’allocations de chômage à condition d’avoir travaillé un certain nombre de jours avant de lancer ton activité. Mais attention ! Tu dois en plus avoir exercé ton activité indépendante pendant au moins 6 mois mais pas plus de 15 ans.
  • Si tu percevais des allocations d’insertion ou de chômage avant de lancer ton activité, tu peux les récupérer à conditions de ne pas avoir exercé ton activité indépendante pendant plus de 15 ans. Pour savoir si tu remplis les conditions pour récupérer tes allocations d’insertion ou de chômage, consulte page Chercheur d’emploi

Si tu as lancé ton activité d’indépendant après la fin ou l’arrêt de tes études, sans jamais avoir travaillé pour un patron ni perçu d’allocations d’insertion ou de chômage, tu n’y auras pas droit. Dans ta situation, faire appel au droit passerelle est sans doute la meilleure solution. Mais sache que tu peux également solliciter d’autres aides. Consulte la page Chercheur d’emploi en galère financière pour les découvrir !

Mon droit à la pension

Le montant de ta pension sera calculé sur base de la durée de ta carrière, les revenus que tu auras perçus, ta situation familiale et les éventuelles périodes d’inactivité.

Mais sache que la pension d’un indépendant à titre principal est inférieure à celle d’un salarié. En effet, puisque l’indépendant cotise moins durant sa carrière, la sécurité sociale lui versa moins d’argent quand il prend sa retraite. C’est pourquoi il est essentiel, quand on devient indépendant, d’économiser pour sa future pension et ainsi éviter de se retrouver en difficulté financière à l’âge de la retraite. Pour ce faire, tu peux soit épargner par toi-même chaque mois soit prendre une pension complémentaire.

Mes droits en tant que parent

En devenant parent, tu bénéficies de nouveaux droits sociaux :

  • Un congé de maternité/paternité et une allocation versée durant ces jours de repos. En cas d’adoption, tu peux aussi avoir un congé.
  • Une prime de naissance ou d’adoption.
  • Des titres-services pour t’aider à assurer les tâches ménagères après la naissance ou l’adoption.
  • Des allocations familiales pour élever et assurer l’éducation de ton enfant.

Si tu veux en savoir plus sur les droits sociaux des parents et de leurs enfants, consulte la page Être jeune parent.

Tu es belge, tu habites en Belgique et tu travailles dans un pays voisin ? Sais-tu que cette nouvelle étape de ta vie implique certains changements au niveau de tes allocations familiales et de ta mutuelle ? Connais-tu les nouveaux droits sociaux que te procure cette entrée dans la vie active et l’impact de ton travail transfrontalier ? On t’explique tout !

Ai-je encore droit aux allocations familiales ?

Attention, ces règles sont valables uniquement pour la Wallonie  francophone !

Ce n’est pas parce que tu as commencé à travailler que tu perds automatiquement ton droit aux allocations familiales. En effet, il est possible que tu continues à les percevoir, à certaines conditions. Mais cela dépend de ta date de naissance…

Je suis né avant le 1er janvier 2001…

Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi, après la fin ou l’arrêt de tes études, tu as commencé ton stage d’insertion. Pendant cette période, tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales, même si tu travailles, mais à deux conditions : tu dois avoir moins de 25 ans et gagner moins de 759,28€ (brut) par mois. Si tu dépasses ce montant, veille à prévenir ta caisse d’allocations familiales pour éviter de devoir rembourser les sommes perçues indûment !

Je suis né après le 1er janvier 2001…

Tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales, même si tu travailles, mais à deux conditions : tu dois avoir moins de 21 ans et travailler moins de 240 heures par trimestre. Si tu dépasses ce quota, veille à prévenir ta caisse d’allocations familiales pour éviter de devoir rembourser les sommes perçues indûment !

Attention ! A partir de 21 ans, tu devras en plus prouver que tu es bien en stage d’insertion. Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi, après la fin ou l’arrêt de tes études, tu as commencé ton stage d’insertion. Pendant cette période, tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales tant que tu ne travailles pas plus de 240h/trimestre et que tu as moins de 25 ans.

Si tu travailles à temps partiel, consulte la page Premier job à temps partiel pour en savoir plus sur tes droits !

Et si je suis indépendant ?

Consulte la page Premier job indépendant pour découvrir toutes les règles spécifiques à ta situation !

Dois-je prendre une mutuelle à mon nom ?

Oui ! En principe, tu dois être affilié dans le pays dans lequel tu résides et dans le pays dans lequel tu travailles. Prends contact avec ta mutualité belge pour savoir quelles démarches tu dois accomplir car celles-ci peuvent varier selon le pays dans lequel tu travailles.

Bon à savoir ! Sais-tu qu’il existe plusieurs mutuelles et qu’elles offrent des avantages différents ? Tu souhaites bénéficier d’un remboursement pour ton inscription à un club de sport ou d’une participation pour l’achat de nouvelles lunettes ? Tu es prêt à payer un peu plus cher pour avoir un max d’avantages ou, au contraire, tu désires payer la plus petite cotisation possible ? On t’explique tout ici !

Qu’en est-il de mon stage d’insertion ?

Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi suite à la fin ou l’arrêt des études, tu as commencé ton stage d’insertion

Quand tu travailles dans un pays voisin et que tu restes domicilié en Belgique, ton stage d’insertion continue à s’écouler normalement. Si ton contrat de travail prend fin, soit tu continueras ton stage d’insertion s’il n’est pas terminé soit tu pourras demander des allocations d’insertion.

Ai-je d’autre droits en tant que travailleur ?

Oui ! En entrant dans la vie active, tu ouvres de nouveaux droits sociaux grâce aux cotisations sociales qui sont prélevées sur ton salaire et les cotisations patronales que paie ton patron (ou que tu paies en tant qu’indépendant). Ces cotisations alimentent une réserve d’argent qui est ensuite redistribué aux personnes qui ne savent plus travailler, en raison de leur âge ou de leur santé, ou qui ont perdu leur emploi (allocations de chômage, pension, indemnités d’incapacité de travail…). Ces cotisations permettent également d’aider les personnes qui en ont besoin (allocations familiales, prime de naissance ou d’adoption…) ainsi que d’offre un peu de repos aux travailleurs (congés payés).

Ta situation est un peu particulière en tant que travailleur transfrontalier. En effet, tu paies des cotisations sociales dans le pays où tu travailles et non en Belgique. Tu es donc soumis à des règles particulières, qui peuvent être très différentes de celles pratiquées en Belgique. Or, il est important de savoir quels sont tes droits en matière d’incapacité de travail, de maladie, de congés payés, de chômage, de pension…

La bonne nouvelle, c’est que toutes ces informations sont disponibles en ligne, sur le site de la sécurité sociale belge. Il te suffit d’indiquer ta nationalité, le pays dans lequel tu travailles et ton statut (soit « Frontalier résidence en Belgique salarié » soit « Frontalier résidence en Belgique indépendant »). Il ne te reste plus qu’à sélectionner la thématique qui t’intéresse (chômage, cotisations sociales, accident de travail…) pour avoir accès à toutes les informations qui te concernent.

Bon à savoir ! Si tu travailles aux Pays-Bas, en Allemagne ou au Luxembourg, tu peux consulter ce site internet. Tu y trouveras toutes les réponses à tes questions, dans un langage clair et accessible ! 

Aurai-je droit à des allocations de chômage ?

Cela dépend de ta situation…

Je suis en stage d’insertion

Tant que tu n’as pas terminé ton stage d’insertion, tu n’auras droit à aucun revenu de remplacement. En effet, c’est seulement à l’issue d’un stage d’insertion de 310 jours (ou moins si tu as suivi une formation en alternance) que tu peux demander à avoir des allocations d’insertion. Quant au chômage, il faut avoir travaillé un certain nombre de jours pour y avoir droit, ce qui n’est pas encore ton cas.

Si tu éprouves des difficultés financières pendant cette période, sache qu’il existe des solutions pour t’aider ! Consulte la page Chercheur d’emploi en galère financière pour en savoir plus.

Je ne suis pas en stage d’insertion

Dans ce cas, tu pourras percevoir des allocations de chômage ou d’insertion si tu te réinscris comme demandeur d’emploi et que tu remplis des conditions spécifiques.

Mais attention ! Pour en bénéficier, il faut avant tout que tu sois demandeur d’emploi involontaire. Autrement dit, si tu démissionnes, tu risques d’être sanctionné en étant exclu du bénéfice des allocations (chômage ou insertion) pendant au moins 4 semaines. Sache également qu’une rupture de ton contrat de commun accord avec ton patron risque d’être considéré par l’ONEM comme étant un abandon volontaire de ton emploi.

Pour bénéficier des allocations de chômage, tu dois prouver que tu as travaillé un certain nombre de jours. Et la bonne nouvelle, c’est que le travail effectué dans un pays de l’Union Européenne est pris en compte par l’ONEM !

Allocations d’insertion

Pour demander à bénéficier des allocations d’insertion, tu dois donc avoir terminé ton stage d’insertion et obtenu deux évaluations positives mais aussi remplir plusieurs conditions :

  • Tu as moins de 25 ans
  • Avant de travailler, tu as suivi certaines études, sans forcément les avoir réussies.

Attention ! Si tu as moins de 21 ans au moment où tu souhaites demander des allocations d’insertion, tu dois obligatoirement avoir obtenu un diplôme, un certificat ou une attestation de l’enseignement secondaire, de plein exercice ou en alternance. Pour savoir quel est le diplôme minimum que tu dois avoir, clique sur la proposition qui te correspond.

J’ai suivi des études secondaires dans l’enseignement ordinaire ou spécialisé (CEFA compris)

Tu dois avoir, soit :

  • Le certificat d’enseignement secondaire supérieur (CESS)
  • Le certificat d’études de fin de 6e professionnelle (CE6P)
  • Le certificat d’études de fin de 7e technique (CE7T)
  • Un certificat de qualification de 6e ou 7e technique ou professionnelle
  • Un certificat de qualification obtenu en CEFA, dans l’enseignement ordinaire ou spécialisé
  • Un certificat de qualification obtenu dans l’enseignement spécialisé de forme 3
  • Un certificat d’enseignement secondaire de fin de 2e degré obtenu dans l’enseignement spécialisé
  • Le certificat d’enseignement secondaire complémentaire obtenu dans la section soins infirmiers
  • Un certificat d’enseignement secondaire technique, un certificat de qualification ou un certificat de gestion obtenu en promotion sociale
  • Une attestation de réussite d’une 7e année préparatoire à l’enseignement supérieur

J’ai suivi une formation (IFAPME, SFPME, Bruxelles Formation ou FOREM)

Tu dois avoir, soit :

  • Un certificat d’apprentissage délivré par l’IFAPME (ou le SFPME à Bruxelles)
  • Le diplôme de chef d’entreprise délivré par l’IFAPME (ou le SFPME à Bruxelles)
  • Le diplôme de coordination et d’encadrement par l’IFAPME (ou le SFPME à Bruxelles)
  • Le certificat de connaissance de gestion de base par l’IFAPME (ou le SFPME à Bruxelles)
  • Un certificat de compétences acquises en formation, délivré par un opérateur public de formation (IFAPME, SFPME, FOREM ou Bruxelles Formation)
  • Le certificat délivré après un contrat d’apprentissage industriel (CAI), un régime d’apprentissage jeune (RAJ) ou une convention d’insertion socioprofessionnelle (CISP)
  • Un titre de compétences délivré après la réussite d’une épreuve auprès d’un centre de validation des compétences ou à la fin d’une formation liée à un métier auprès d’un opérateur public de formation (IFAPME, SFPME, FOREM ou Bruxelles Formation)

Pour comprendre comment introduire une demande d’allocations d’insertion et savoir jusqu’à quand tu pourras en bénéficier, consulte la page Chercheur d’emploi.

Allocations de chômage

Pour les moins de 36 ans, il faut prouver avoir travaillé au minimum 312 jours au cours des 21 mois précédant ta demande d’allocations de chômage.

Attention ! Les journées prises en compte sont celles pendant lesquelles tu étais couvert par un contrat de travail et au cours desquelles tu as perçu un salaire ou pécule de vacances. Au contraire, les périodes de chômage temporaire, de maladie non couverte par une rémunération… ne sont pas prises en compte.

Si tu es resté domicilié en Belgique alors que tu travaillais dans un pays étranger, et donc que tu es rentré chez toi chaque jour ou au moins une fois par semaine, le nombre de jours de travail est la seule condition à remplir.

Mais attention ! Si ton lieu de résidence n’est pas resté en Belgique, tu dois remplir une condition supplémentaire avant de demander des allocations de chômage. En effet, tu dois absolument travailler au moins 3 mois en Belgique, comme salarié, après ton expérience à l’étranger.

Pour comprendre comment introduire une demande d’allocations de chômage et savoir jusqu’à quand tu pourras en bénéficier, consulte la page Chercheur d’emploi.

Tu démissionnes, tu es licencié ou ton contrat arrive simplement à son terme ? Connais-tu l’impact de cette situation sur tes allocations familiales, ta mutuelle et tes allocations d’insertion ou de chômage ? On t’explique tout !

Ai-je encore droit aux allocations familiales ?

Attention, ces règles sont valables uniquement pour la Wallonie  francophone !

Pour savoir quelles conditions tu dois remplir pour conserver ton droit, clique sur la proposition qui te correspond.

Je suis né avant le 1er janvier 2001…

Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi, après la fin ou l’arrêt de tes études, tu as commencé ton stage d’insertion. Pendant cette période, tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales, que tu travailles ou que tu sois sans emploi, mais à deux conditions : tu dois avoir moins de 25 ans et gagner moins de 759,28€ (brut) par mois. Si tu dépasses ce montant, veille à prévenir ta caisse d’allocations familiales pour éviter de devoir rembourser les sommes perçues indûment !

Je suis né après le 1er janvier 2001…

Tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales, que tu travailles ou que tu sois sans emploi, mais à deux conditions : tu dois avoir moins de 21 ans et travailler moins de 240h/trimestre. Si tu dépasses ce quota, veille à prévenir ta caisse d’allocations familiales pour éviter de devoir rembourser les sommes perçues indûment !

Attention ! A partir de 21 ans, tu devras en plus prouver que tu es bien en stage d’insertion. Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi, après la fin ou l’arrêt de tes études, tu as commencé ton stage d’insertion. Pendant cette période, tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales tant que tu ne travailles pas plus de 240h/trimestre et que tu as moins de 25 ans.

Qu’en est-il de ma mutuelle ?

En tant que travailleur, tu as dû t’affilier en tant que titulaire auprès de la mutualité de ton choix.

Si tu es sans emploi, tu peux redevenir « personne à charge » de tes parents à certaines conditions :

  • tu as moins de 25 ans ; et
  • tu n’as pas terminé ton stage d’insertion ; et
  • tu ne travailles pas.

Bon à savoir ! Sais-tu qu’il existe plusieurs mutuelles et qu’elles offrent des avantages différents ? Tu souhaites bénéficier d’un remboursement pour ton inscription à un club de sport ou d’une participation pour l’achat de nouvelles lunettes ? Tu es prêt à payer un peu plus cher pour avoir un max d’avantages ou, au contraire, tu désires payer la plus petite cotisation possible ? On t’explique tout ici !

Aurai-je droit à des allocations d’insertion ou de chômage ?

Cela dépend de ta situation…

Je suis en stage d’insertion

Tant que tu n’as pas terminé ton stage d’insertion, tu n’auras droit à aucun revenu de remplacement. En effet, c’est seulement à l’issue d’un stage d’insertion de 310 jours (ou moins si tu as suivi une formation en alternance) que tu peux demander à avoir des allocations d’insertion. Quant au chômage, il faut avoir travaillé un certain nombre de jours pour y avoir droit, ce qui n’est pas encore ton cas.

Si tu éprouves des difficultés financières pendant cette période, sache qu’il existe des solutions pour t’aider ! Consulte la page Chercheur d’emploi en galère financière pour en savoir plus.

Je ne suis pas en stage d’insertion

Dans ce cas, tu pourras percevoir des allocations d’insertion ou de chômage si tu te réinscris comme demandeur d’emploi. Inscris-toi dans les 8 jours qui suivent ton premier jour de chômage.

Mais attention ! Pour en bénéficier, il faut avant tout que tu sois demandeur d’emploi involontaire

Allocations d’insertion

Pour demander à bénéficier des allocations d’insertion, tu dois donc avoir terminé ton stage d’insertion et obtenu deux évaluations positives mais aussi remplir plusieurs conditions :

  • Tu as moins de 25 ans
  • Avant de travailler, tu as
  • Suivi certaines études, sans forcément les avoir réussies.

Attention ! Si tu as moins de 21 ans au moment où tu souhaites demander des allocations d’insertion, tu dois obligatoirement avoir obtenu un diplôme, un certificat ou une attestation de l’enseignement secondaire, de plein exercice ou en alternance. Pour savoir quel est le diplôme minimum que tu dois avoir, clique sur la proposition qui te correspond.

J’ai suivi des études secondaires dans l’enseignement ordinaire ou spécialisé (CEFA compris)

Tu dois avoir, soit :

  • Le certificat d’enseignement secondaire supérieur (CESS)
  • Le certificat d’études de fin de 6e professionnelle (CE6P)
  • Le certificat d’études de fin de 7e technique (CE7T)
  • Un certificat de qualification de 6e ou 7e technique ou professionnelle
  • Un certificat de qualification obtenu en CEFA, dans l’enseignement ordinaire ou spécialisé
  • Un certificat de qualification obtenu dans l’enseignement spécialisé de forme 3
  • Un certificat d’enseignement secondaire de fin de 2e degré obtenu dans l’enseignement spécialisé
  • Le certificat d’enseignement secondaire complémentaire obtenu dans la section soins infirmiers
  • Un certificat d’enseignement secondaire technique, un certificat de qualification ou un certificat de gestion obtenu en promotion sociale
  • Une attestation de réussite d’une 7e année préparatoire à l’enseignement supérieur

J’ai suivi une formation (IFAPME, SFPME, Bruxelles Formation ou FOREM)

Tu dois avoir, soit :

  • Un certificat d’apprentissage délivré par l’IFAPME (ou le SFPME à Bruxelles)
  • Le diplôme de chef d’entreprise délivré par l’IFAPME (ou le SFPME à Bruxelles)
  • Le diplôme de coordination et d’encadrement par l’IFAPME (ou le SFPME à Bruxelles)
  • Le certificat de connaissance de gestion de base par l’IFAPME (ou le SFPME à Bruxelles)
  • Un certificat de compétences acquises en formation, délivré par un opérateur public de formation (IFAPME, SFPME, FOREM ou Bruxelles Formation)
  • Le certificat délivré après un contrat d’apprentissage industriel (CAI), un régime d’apprentissage jeune (RAJ) ou une convention d’insertion socioprofessionnelle (CISP)
  • Un titre de compétences délivré après la réussite d’une épreuve auprès d’un centre de validation des compétences ou à la fin d’une formation liée à un métier auprès d’un opérateur public de formation (IFAPME, SFPME, FOREM ou Bruxelles Formation)

Pour comprendre comment introduire une demande d’allocations d’insertion et savoir jusqu’à quand tu pourras en bénéficier, consulte la page Chercheur d’emploi.

Allocations de chômage

Les allocations de chômage te sont versées lorsque tu es sans emploi et que tu remplis une série de conditions :

  • Tu te retrouves sans emploi pour une raison indépendante de ta volonté.
  • Tu ne perçois plus aucun revenu lié à ton dernier travail.
  • Tu es disponible sur le marché de l’emploi et tu es disposé à accepter tout travail convenable
  • Tu dois prouver un certain nombre de jours de travail au cours d’une période de référence.

Attention ! Les journées de travail prises en considération sont les jours où tu as exercé une activité pour laquelle tu as perçu un salaire suffisant et payé des cotisations de sécurité sociale. Les jours prestés en tant qu’indépendant ne sont donc pas pris en compte. De plus, certaines journées sont assimilées à des jours de travail et donc prises en compte dans la période de référence. Il s’agit des jours :

  • où tu étais en incapacité de travail ou en accident de travail
  • de vacances et les jours de repos compensatoires
  • d’absence non rémunérés, à raison de 10 journées maximum par année civile

Pour comprendre comment introduire une demande d’allocations de chômage et savoir jusqu’à quand tu pourras en bénéficier, consulte la page Chercheur d’emploi.

Tu as des talents artistiques et tu souhaites vivre de ton art ou tu le fais déjà ? Connais-tu l’impact du statut d’artiste sur tes allocations familiales et ta mutuelle ? Sais-tu que tu es soumis à des règles particulières pour bénéficier d’allocations d’insertion ou de chômage ? On t’explique tout !

Bon à savoir ! Il est possible d’être artiste salarié ou artiste indépendant. Tu trouveras des explications plus détaillées à ce sujet dans notre brochure Entrer dans la vie active.

Attention ! L’impact du statut d’artiste sur tes droits sociaux ne sera pas le même si tu es étudiant, demandeur d’emploi, artiste salarié ou indépendant… Sois donc attentif à consulter les informations qui correspondent bien à ta situation !

Ai-je encore droit aux allocations familiales ?

Tu peux bénéficier d’allocations familiales au plus tard jusqu’à l’âge de 25 ans mais tu dois soit être étudiant soit être demandeur d’emploi. Dans certains cas, tu pourras continuer à percevoir tes allocations familiales même si tu travailles.

Attention ! Tu dois respecter une série d’obligations pour être considéré comme un étudiant ou un demandeur d’emploi par ta caisse d’allocations familiales. Pour savoir si tu respectes les règles et si tu peux conserver tes allocations familiales tout en exerçant ton art, consulte la page qui correspond à ta situation :

Qu’en est-il de ma mutuelle ?

En principe, tu restes affilié à la mutuelle de tes parents en tant que personne à charge, si tu as moins de 25 ans, que tu ne travailles pas et que tu ne perçois aucun revenu. Tu bénéficies donc du remboursement des soins de santé grâce à tes parents.

Tu peux rester « personne à charge » et donc affilié à la mutuelle de tes parents si tu respectes toutes les conditions suivantes :

  • Tu as moins de 25 ans. 
  • Si tu n’es plus étudiant, tu n’as pas encore terminé ton stage d’insertion. 
  • Tu ne travailles pas SAUF dans le cadre d’un job étudiant.

Attention ! Si tu es étudiant, tu ne dois pas travailler plus de 600h par an dans le cadre de ton job étudiant. Si tu dépasses ce quota, la mutuelle vérifiera ce que tu gagnes et si tu dépasses le montant maximal autorisé, tu devras prendre ta propre mutuelle !

Si tu ne respectes pas ces conditions, tu dois t’affilier à une mutuelle en tant que titulaire et tu dois alors payer une cotisation.

Bon à savoir ! Sais-tu qu’il existe plusieurs mutuelles et qu’elles offrent des avantages différents ? Tu souhaites bénéficier d’une intervention dans tes frais d’inscription à un club sportif ou pour l’achat de nouvelles lunettes ? Tu es prêt à payer un peu plus cher pour avoir un max d’avantages ou, au contraire, tu désires payer la plus petite cotisation possible ? On t’explique tout ici !

Aurai-je droit à des allocations d’insertion ou de chômage ?

Cela dépend de ta situation…

Je suis en stage d’insertion

Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi, après la fin ou l’arrêt de tes études, tu as commencé ton stage d’insertion. Tant que tu ne l’as pas terminé, tu n’auras droit à aucun revenu de remplacement et ce même si tu es sans emploi et que tu as déjà travaillé un peu.

En effet, c’est seulement à l’issue d’un stage d’insertion de 310 jours (ou moins si tu as suivi une formation en alternance) que tu peux demander à avoir des allocations d’insertion. Quant au chômage, il faut avoir travaillé un certain nombre de jours pour y avoir droit, ce qui n’est pas encore ton cas.

Si tu éprouves des difficultés financières pendant cette période, sache qu’il existe des solutions pour t’aider ! Consulte la page Chercheur d’emploi en galère financière pour en savoir plus.

Je ne suis pas en stage d’insertion

Dans ce cas, tu pourras percevoir des allocations d’insertion ou de chômage si tu te réinscris comme demandeur d’emploi. Inscris-toi dans les 8 jours qui suivent ton premier jour de chômage.

Allocations d’insertion

Attention ! Pour en bénéficier, il faut avant tout que tu sois demandeur d’emploi involontaire

Pour demander à bénéficier des allocations d’insertion, tu dois avoir terminé ton stage d’insertion et obtenu deux évaluations positive mais aussi remplir plusieurs conditions :

  • Tu as moins de 25 ans
  • Avant de travailler, tu as suivi certaines études, sans forcément les avoir réussies.

Attention ! Si tu as moins de 21 ans au moment où tu souhaites demander des allocations d’insertion, tu dois obligatoirement avoir obtenu un diplôme, un certificat ou une attestation de l’enseignement secondaire, de plein exercice ou en alternance. Pour savoir quel est le diplôme minimum que tu dois avoir, clique sur la proposition qui te correspond.

J’ai suivi des études secondaires dans l’enseignement ordinaire ou spécialisé (CEFA compris)

Tu dois avoir, soit :

  • Le certificat d’enseignement secondaire supérieur (CESS)
  • Le certificat d’études de fin de 6e professionnelle (CE6P)
  • Le certificat d’études de fin de 7e technique (CE7T)
  • Un certificat de qualification de 6e ou 7e technique ou professionnelle
  • Un certificat de qualification obtenu en CEFA, dans l’enseignement ordinaire ou spécialisé
  • Un certificat de qualification obtenu dans l’enseignement spécialisé de forme 3
  • Un certificat d’enseignement secondaire de fin de 2e degré obtenu dans l’enseignement spécialisé
  • Le certificat d’enseignement secondaire complémentaire obtenu dans la section soins infirmiers
  • Un certificat d’enseignement secondaire technique, un certificat de qualification ou un certificat de gestion obtenu en promotion sociale
  • Une attestation de réussite d’une 7e année préparatoire à l’enseignement supérieur

J’ai suivi une formation (IFAPME, SFPME, Bruxelles Formation ou FOREM)

Tu dois avoir, soit :

  • Un certificat d’apprentissage délivré par l’IFAPME (ou le SFPME à Bruxelles)
  • Le diplôme de chef d’entreprise délivré par l’IFAPME (ou le SFPME à Bruxelles)
  • Le diplôme de coordination et d’encadrement par l’IFAPME (ou le SFPME à Bruxelles)
  • Le certificat de connaissance de gestion de base par l’IFAPME (ou le SFPME à Bruxelles)
  • Un certificat de compétences acquises en formation, délivré par un opérateur public de formation (IFAPME, SFPME, FOREM ou Bruxelles Formation)
  • Le certificat délivré après un contrat d’apprentissage industriel (CAI), un régime d’apprentissage jeune (RAJ) ou une convention d’insertion socioprofessionnelle (CISP)
  • Un titre de compétences délivré après la réussite d’une épreuve auprès d’un centre de validation des compétences ou à la fin d’une formation liée à un métier auprès d’un opérateur public de formation (IFAPME, SFPME, FOREM ou Bruxelles Formation)

Pour comprendre comment introduire une demande d’allocations d’insertion et savoir jusqu’à quand tu pourras en bénéficier, consulte la page Chercheur d’emploi.

Allocations de chômage

Les allocations de chômage te sont versées lorsque tu n’as pas ou plus d’emploi et que tu respectes différentes conditions.

Attention ! Si tu effectues des prestations artistiques en tant qu’indépendant à titre principal, tu n’es pas concerné par ce qui suit ! Tu n’as en principe pas droit aux allocations de chômage mais sache qu’il existe tout de même des exceptions. Consulte la page Premier job indépendant pour les découvrir.

En tant que travailleur des arts, tu peux bénéficier d’allocations de chômage spécifiques appelées « allocations du travail des arts ».

Qu’est-ce qu’un « travailleur des arts » ? Il s’agit d’une personne qui exerce une activité artistique ou une activité technique dans le secteur artistique.

Pour bénéficier de ces allocations, tu dois avoir travaillé 156 jours en tant que salarié durant les 24 derniers mois. Parmi ces 156 jours, 104 jours doivent être de jours de travail artistique ou de travail technique dans le secteur artistique.

Dans le monde artistique, il est rare d’avoir un contrat de travail avec des horaires précis et un salaire fixe. Généralement, l’artiste est payé avec un forfait pour la prestation réalisée, sans que l’on sache exactement le nombre d’heures qu’il a travaillé. On parle dans ce cas d’engagement « au cachet ».

Mais alors, comment calculer le nombre de jours prestés par l’artiste ? L’ONEM applique un calcul particulier pour déterminer les jours travaillés par l’artiste : il divise les rémunérations brutes de l’artiste par un salaire de référence (75,19€). Le résultat obtenu indique alors le nombre de journées de travail à prendre en compte pour vérifier le droit aux allocations de chômage. Cette règle de calcul particulière est appelée «règle du cachet ».

Bon à savoir ! En principe, le montant des allocations de chômage correspond à un pourcentage du dernier salaire perçu. Ce pourcentage varie par ailleurs en fonction de la situation familiale du demandeur d’emploi (isolé, cohabitant, etc.). Pour un artiste salarié payé à la prestation, il est difficile de se baser sur un salaire mensuel. Si tu es dans ce cas, l’ONEM prendra en compte ta dernière rémunération sur les 36 derniers mois. Contrairement aux allocations de chômage classiques, il n’y a pas de dégressivité pour les allocations de travail de arts. Cela veut dire que le montant que tu perçois ne diminuera pas avec le temps.

Pour comprendre comment introduire une demande d’allocations de chômage et savoir jusqu’à quand tu pourras en bénéficier, consulte la page Chercheur d’emploi.

Et si je n’ai pas droit aux allocations d’insertion ou de chômage ?

Si tu rencontres des difficultés financières, sache qu’il existe des solutions pour t’aider. Pour plus d’informations, rends-toi sur la page Chercheur d’emploi en galère financière.

Bon à savoir ! Si tu obtiens un revenu d’insertion sociale (RIS) du CPAS, sache que le montant de tes ressources financières sera déduit du montant de base. Mais pour les artistes salariés payés à la prestation, il existe des règles particulières. En effet, le CPAS ne déduira pas les revenus issus des prestations artistiques qui ne dépassent pas 3.499,60€/an (montant au 1er décembre 2022) si elles sont non-récurrentes.

Ai-je d’autres droits en tant qu’artiste ?

Cela dépend ! Si tu es étudiant, la réponse est non. Et c’est logique ! En effet, les étudiants paient très peu de cotisations sociales. Ils ne peuvent donc pas avoir accès aux droits pour lesquels ils ne cotisent pas (pension, indemnités d’incapacité de travail, chômage…).

Par contre, si tu travailles comme artiste salarié ou indépendant, tu ouvres de nouveaux droits sociaux grâce aux cotisations sociales que tu paies. Ces cotisations alimentent une réserve d’argent qui est ensuite redistribué aux personnes qui ne savent plus travailler, en raison de leur âge ou de leur santé, ou qui ont perdu leur emploi. Toutefois, puisque les salariés et les indépendants ne paient pas les mêmes cotisations, ils n’ont pas tout à fait les mêmes droits sociaux.

Pour découvrir les droits sociaux qui te concernent, consulte la page Premier job salarié ou Premier job indépendant.